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La claire lumière disjoncte

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Le Bouddhisme

Extraits d’un article lu sur BuddhaChannel

Bouddhisme est un néologisme apparu vers 1825. Nous parlerons plutôt de Dharma ou de tradition du Bouddha.

La voie du Bouddha

Il faut s’imaginer, à son origine, le Bouddha, vingt-cinq siècles auparavant, au centre de l’Inde à Bodhgaya, sous l’arbre de la Bodhi. Il enseigna à partir d’une expérience -l’éveil-, un important canon qui se diffusa vers le Sud, jusqu’à l’océan, Ceylan, Sumatra, Bornéo, et vers le Nord, au Tibet, puis par la route de la soie en Chine, au Japon, en Corée et vers l’Ouest jusqu’aux confins du monde grec.

Au centre du Dharma, il y a une expérience : l’expérience de l’éveil. En termes de transmission, l’accent est mis sur l’expérience. C’est le vécu qui est ici très important.

Il ne s’agit pas d’une philosophie, ni d’une métaphysique, encore moins d’une théologie, ni d’une vérité écrite, inscrite de façon définitive, même s’il y a un corpus énorme de textes d’enseignements.

Le coeur de la transmission du Bouddha est une expérience : l’expérience de l’éveil, l’expérience du Bouddha, l’expérience de la nature de Bouddha. Elle peut se nommer aussi expérience de l’intelligence en soi, expérience de la claire lumlière, expérience immédiate, directe, de l’état de présence.

C’est cet état de présence direct, immédiat, non dualiste, qui a inspiré l’enseignement du Bouddha, le Dharma comme moyen offert – pour ceux qui le souhaitent – de découvrir cet état, cette expérience fondamentale et la réintégrer. Car elle est notre nature la plus profonde, la plus intime.

On présente traditionnellement le Dharma en trois points : sa vision, son ou ses points de vue, ensuite la méditation ou la qualité d’expérience dans la vie, puis, la discipline.

La vision du Bouddha est d’abord celle du non-soi. La découverte que ce que nous sommes et que ce que nous vivons n’est pas une expérience solide, monolithique, statique, ou une réalité en soi, inhérente, comme nous avons tendance à le percevoir.

Cette vision du non-soi se traduit aussi comme la vision de l’interdépendance, dans la mesure où il n’est rien qui n’existe en soi et par soi. Toute chose, tout ce que nous vivons, tout ce que nous sommes, tout ce que nous expérimentons, existe et n’existe qu’en tant qu’événements interdépendants. C’est cette vision qui est connue comme celle de la vacuité. Vacuité et interdépendance sont à entendre comme synonymes. Cette vision débouche aussi sur cette expérience que nous avons appelée « état de présence ».

Lorsque la conscience habituelle se dégage de ses illusions, de ses fixations, elle s’ouvre à une expérience de clarté, de lucidité qui se comprend, s’expérimente en elle-même et c’est cette lucidité autoconnaissante en soi, cette intelligence en soi qui est nommée expérience d’éveil, nature de Bouddha, ou plénitude de l’expérience de vacuité.

Sa pratique est, extérieurement, une discipline d’action fondée sur la compassion et, intérieurement, une qualité d’expérience que l’on nomme habituellement méditation.

Le terme de méditation est assez impropre au sens où ce dont il s’agit est une expérience d’ouverture, de lucidité, une expérience de présence, de vigilance, d’attention : une présence attentive, vigile dans une qualité d’expérience ouverte, dégagée, claire.

Il est différentes façons de découvrir et de cultiver cette expérience. La méditation assise le permet dans les maintes formes des différentes traditions selon leurs aspects, leurs lignées. Puis, il s’agit surtout d’intégrer cette qualité de présence, d’ouverture vigile et lucide, dans les faits et gestes de la vie quotidienne.

Il est ensuite une relation entre cette qualité d’expérience et l’action : c’est ce que l’on entend par discipline.

Extérieurement, l’éthique du Dharma, ou discipline, est fondée sur la compassion entendue comme un état de non-agression, de non-violence qui est le fondement, le coeur de l’éthique du Dharma.

Cette éthique peut être dite universelle. Elle recoupe très largement une éthique que l’on pourrait dire monothéiste, chrétienne, à cette différence près qu’il y a dans la perspective bouddhiste une vision beaucoup plus médicale, fondée sur l’harmonie et sur la compassion plutôt qu’une perspective plus juridique fondée sur les commandements et des arguments d’autorité.

Par Lama Denys

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Zazen, aller au-delà du bien-être…

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( Bouddha – Dessinateur et Scénariste : Osamu Tezuka – Editeur : TONKAM)

Lors de la pratique de la méditation on accorde une certaine importance au corps, à sa posture et à la respiration.
On sait que les émotions agissent sur ces deux aspects de notre être, c’est flagrant avec la respiration qui change au gré de nos émois.
La posture nous met aussi dans un état de stabilité physique et mentale, qui nous permet d’être moins sujet aux variations affectives. Telle la montagne stable nous pouvons avoir une plus grande confiance en ce que nous sommes et nous confronter avec plus d’assurance et d’authenticité au monde.

Cependant pratiquer zazen c’est encore aller au-delà de cette condition. Lire la suite